Réunion 3 : en rentrant de Lille

La troisième étape des rencontres avec les élus des fédérations avait lieu à Lille, avec nos collègues du Nord et d’Île de France, Oise et Seine Maritime. Deux territoires différents, une difficulté commune : le marché parallèle. Des achats frontaliers aux zones de revente illicites.

Un accueil attentif m’a été réservé dans la capitale des Flandres en ce début d’après-midi. Les remarques et questions des élus syndicaux présents témoignent autant de leur inquiétude face au paquet à 10 euros que de leur besoin d’être écouté et considéré à la hauteur de leur combativité syndicale.

Pourtant, je n’ai jamais vu les craintes prendre le pas sur l’envie. J’ai vu des responsables syndicaux porter des remarques pertinentes sur la prévention, les relations avec la FDJ ou la nécessité de prolonger l’accompagnement des nouveaux buralistes à l’issue de leur formation. Des entrepreneurs conscients de l’impératif de transformation du métier et des étapes à passer pour y arriver, en premier la renégociation du protocole d’accord sur la modernisation. Des buralistes désireux de maintenir le maillage territorial, en ouvrant par exemple une réflexion sur l’attribution des IFA pour davantage contribuer à la relance de l’activité plutôt qu’à la disparition des carottes.

La suite la semaine prochaine à Lyon, à la veille de notre manifestation parisienne, où je peux vous le garantir, l’unité syndicale primera. Le paquet à 10 euros c’est le combat de tous