De la manifestation aux négociations

De la manifestation aux négociations

Nous l’avions dit, nous l’avons fait. Avec 1700 collègues venus de toute la France, nous avons battu le pavé parisien mercredi, contre le paquet à 10 euros. Merci à vous, qui vous êtes mobilisés, à Paris ou en montrant votre solidarité par des affiches et des fermetures spontanées. Vous me permettrez une mention toute particulière pour l’équipe syndicale du Béarn Soule pour le travail effectué.

La journée a démarré vers 6h, à Maisons Alfort, une ville proche de Paris. 135 camions et voitures ont organisé une opération escargot à l’initiative des buralistes d’Ile de France, de l’Yonne et de l’Aube. Belle réussite qui nous a valu une multitude de passages dans les médias. Des journalistes nous ont accompagné durant les 4h de trajet vers le ministère de la Santé.

A 12h, au ministère de la santé, on a retrouvé les collègues de toute la France. Une belle unité syndicale. Bruyante, sous les pétards… La marche (sans jeu de mots) nous a fait arriver à 14h devant une assemblée nationale bien gardée. Soutiens de députés de régions variées (Aube, Côtes d’Armor, Loire, Marne, Nord, Haut-Rhin et autres, grâce aux contacts pris sur le terrain) et interventions syndicales ont donné le ton durant près de 45 minutes.

Grâce à notre mobilisation collective, la Confédération a été reçue ce matin à Bercy et les négociations s’ouvrent.

Grâce à cette mobilisation de toutes les chambres syndicales, tous les buralistes, la Confédération a été reçue ce matin à Bercy. N’en doutez jamais, seule la vitalité syndicale et la mobilisation ouvrent les portes des ministères. Même si pour l’occasion nous constatons combien le travail des élus syndicaux, auprès des politiques, sur le terrain, est nécessaire. Avant d’être ministre du Budget, Gérald Darmanin était élu local et avait manifesté avec nos collègues du Nord.

Voilà pourquoi il m’apparaît important de travailler davantage sur les territoires et d’accentuer notre présence auprès des élus locaux (les chambres syndicales l’ont fait ces dernières semaines, en rencontrant les députés ou en sollicitant les maires à partir de l’initiative de la Corrèze). Les négociations s’ouvrent donc, grâce à tous. La profession attend des réponses concrètes face aux choc programmé : tous les administrateurs de la Confédération y seront attentifs. Nous avons besoin d’un plan Marshall qui soutienne les plus fragiles, protège du marché parallèle et ouvre des perspectives.

 

Revivez mon intervention devant 1700 buralistes contre le paquet à 10 euros :